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Le Chemin vers l'Etre - Yoga Chelles
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9 juin 2016

Rêve éveillé du 27 mai 2016 : Le mouvement de la vie

Ce rêve nous a particulièrement intéressées tellement la richesse des symboles est immense, symboles souvent connus mais dont nous ne percevons pas toujours la portée. Il illustre non seulement le cycle de la vie mais aussi le fait que tout a un sens, tout est à sa place, malgré les apparences. Il nous montre aussi que nous avons à nous relier, relier les différents aspects de nous et nous reliés aux autres. 

N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques sur ces expériences que nous partageons ici avec vous car nous sommes tous Un. 

Etat d’être : Je me sens mieux. Des angoisses persistent, mais globalement je perçois les choses avec plus de recul. La séance précédente m ‘a fait beaucoup de bien. 
Séance : Pour entrer dans cette séance, je fais de suite appel à mon père. Il se présente et m’emmène dans l’espace. Devant moi, apparaît une spirale blanche, constituée d’halos inversés. J’ai le sentiment que je dois plonger dedans mais je n’ose pas. Mon père me fait signe d’y aller. Je plonge. 
Et j’atterris dans une forêt. J’ai l’aspect d’un bébé. Je suis un bébé, garçon. Je suis assis, au milieu des feuillages, de grandes herbes. Des oiseaux colorés me survolent. Je suis au milieu d’une forêt tropicale (l’Amazonie ?). Je ne sais où aller. Je me décide d’avancer. A quatre pattes. La forêt grouille (bruits, animaux, insectes),  je suis seul mais bizarrement je n’ai pas peur. Je ne sais vraiment pas vers où me diriger. Un jaguar noir apparaît et me met sur son dos. Je suis bien sur lui. (j’ai envie de pleurer mais sans savoir pourquoi). Il avance à vive allure, puis plus lentement et s’arrête devant un village. Ce village est en feu (je pleure, je ne veux pas voir ce qu’il se passe mais je ressens que je dois continuer la séance). 
J’observe alors ce village, je regarde mais je ne perçois rien à travers les flammes, la fumée. Puis apparaît devant moi l’image, très grande, d’un Chef, d’un Chef indien  (son esprit ?). Ce n’est pas son corps matérialisé devant moi, mais son âme. Il tient un bâton dans sa main droite. J’en déduis qu’il est mort. Mais il ne semble ni apeuré, ni triste du sort réservé à son village et à lui-même. Tout est détruit. Le Chef semble serein, il me dit être prêt pour le voyage. Et il aide les âmes des villageois à monter, il fait des mouvements avec ses bras en direction du ciel pour élever ces esprits. (je pleure de nouveau, même si je ressens que les acteurs de cette scène ne sont pas tristes). Il y avait du monde dans ce village. Les âmes sont nombreuses. Je comprends que je vais être tout seul. Je ne me sens pas la force. J’aimerais monter avec eux. J’entends qu’on me dit « Non » (le Chef ?). Non, je n’ai pas le choix. Le Chef fait un signe sur mon front. Comme je suis un bébé, je ne peux rien faire d’autres qu’accepter de rester là, sur Terre. Le Chef me montre une couronne, ou plus précisément un anneau. Qu’il met autour de mon cou. Puis il me fait signe qu’il doit partir. C’est ainsi. Le cycle de la vie. Il n’a plus sa place dans ce monde terrestre. Il me remontre les flammes, le feu. Le feu ne fait pas que détruire, il purifie et fait renaître. Il annonce le nouveau cycle. Prépare le terrain pour accueillir un nouveau cycle. Le feu du village est presque éteint. Seules des fumigations émanent du sol. Elles sont très hautes. Le Chef indien me montre qu’il y a des  choses écrites dans ces fumigations. Je n’arrive pas à voir quoi (des dessins, des symboles, des lettres). « Savoir lire dans la fumée »... Ou du moins ne pas s’arrêter à l’opacité de la fumée. Il faut savoir passer à travers, voir dans la fumée et derrière la fumée. La fumée s’estompe, s’évapore. Et l’âme du Chef s’élève. Son bâton tombe au sol. Se transforme en serpent. Qui retourne à la terre. En fait, son âme s’élève … dans la Terre. Le Chef « ascensionne » dans la terre. Il va « renaître » du noyau. C’est ainsi, pour lui, comme pour certaines autres âmes. Il retourne au noyau de la terre, pour faire sa « boucle » (cycle de réincarnation, « bardo thödol » / intermédiaire entre la mort et la renaissance ?). Je vois comme une petite boule de feu qui longe cette boucle. Il fera sa boucle là. Pour « l’après », il ne sait pas encore où il sera. Le serpent glisse dans les cendres de l’incendie (guérison ?) et disparaît dans la forêt. Je me retrouve de nouveau seul. L’anneau est autour du cou et je ne sais toujours pas où aller. Je me laisse porter par le jaguar. 
Il me confie à un grand oiseau. Un condor. Il me tient l’anneau que j'ai autour du cou par son bec. Je survole la forêt, puis d’autres paysages, la mer, l‘océan, etc. C’est très beau. Puis il me dépose dans une échoppe en ville. Une petite boutique d’épiceries. C’est très coloré et ça sent très bon. Je suis assis au milieu de cette épicerie, entouré de bols, jarres et autres récipients remplis d’épices. Je suis toujours un bébé, garçon. Je caresse et attrape ces épices dans mes petites mains. ça m’amuse, je souris. Je me vois enjoué ici. Une femme hindoue entre (je pleure). Elle me prend dans ses bras et je ressens qu’elle me donne beaucoup d’affection (je continue à pleurer sans savoir pourquoi car la sensation d’enveloppement maternelle est toutefois très agréable). Elle dégage une belle chaleur. Elle me lave, prend soin de moi, m’enduit d’huile partout sur le corps, les pieds. Cela me fait beaucoup de bien. Elle me masse partout. Elle me lange, m’habille. Je ne sais pas si elle va m’adopter mais je crois qu’il s’agit bien de cela. Ma peau prend sa couleur. Je deviens un bébé hindou. Elle me porte, ouvre une porte arrière de l’épicerie, qui donne sur une cour et me présente à l’ensemble des personnes présentes. Je passe de bras en bras. Les gens m’accueillent, ils semblent contents et je me sens de nouveau très « enveloppé ». Cela fait du bien. Je me sens moins seul, je me sens entouré. On me met un bracelet au pied gauche. J’ai toujours mon anneau autour du cou. (j’ai peur de voir la suite sans savoir pourquoi, peur d’être de nouveau abandonnée ?). La femme qui m’a recueillie travaille dans cette épicerie. Elle travaille avec les épices. Je la vois prendre une poignée d’une d’elle, la jeter dans le vent, observer et lire dedans (comme dans la fumée en Amazonie). Elle aide les gens ainsi, à travers ce qu’elle lit et entend aussi des épices. Les épices lui parlent : cardamone, piment, cannelle … chacune a sa spécificité, a son langage. Je vois un serpent dans sa boutique. Plus exactement, le soir, la femme hindoue a ce rituel : elle dépose un bol de lait pour le serpent dans un coin de sa boutique. Elle le nourrit, elle a beaucoup de considération pour lui (ancienne âme protectrice ?). C’est une offrande quotidienne. Je me vois ensuite grandir peu à peu et devenir petit garçon. Puis la boutique s’efface, tout disparaît. 
Je me retrouve au milieu de nulle part. Dans le désert. Je deviens un jeune homme, ma peau est moins sombre. J’ai toujours l’anneau autour de mon cou. Je suis un berbère. (je suis encore seule, je ne sais où cela me mène, et ça m’agace). J’attrape du sable dans ma main, souffle dessus (comme le faisait la femme aux épices), pour savoir où me diriger. J’espère y voir quelque chose. Le soleil pose ses rayons sur une pyramide au loin. Les rayons du soleil sont comme une boussole. Ils m’indiquent « à l’est des pyramides ». J’arrive alors au Moyen-Orient. Cela ne me plaît pas trop. La terre est très sèche, l’air très aride. J’ai un turban, je suis sur un cheval, muni d’une arme blanche (une lance ?) dans ma main gauche. Je suis au milieu d’une armée. Je deviens un guerrier. Je défends une liberté, une indépendance (laquelle ?). La troupe s’élance, sans peur. Je n’ai pas peur non plus, je suis vaillant, fougueux. Je me sens très courageux et libre. Il y a beaucoup de violence, de sang (je n’aime pas ça… j’aimerais arrêter cette scène, que le guerrier  - ou moi - lâche la lance mais en vain…). 
Puis je me retrouve aspirée dans l’espace. Je retrouve mon père. J’essaie de comprendre ces explications. Il est loquace mais je ne décèle que des bribes : l’âme passe par toutes les expériences (violence, paix). Il me montre la boucle, vue tout à l’heure, mais inversée. Il me montre sa symétrie. On doit vivre tous les aspects de la vie, expérimenter tous les aspects, du moins noble au plus noble. Le moins noble est tout de même porteur de noblesse et divinité. Ne pas le renier. Les cartes de Tarot apparaissent. Elles sont en cercle autour de nous. Mon père me les montre une par une. Chaque carte représente un aspect de notre expérience globale. Une boucle relie toutes les cartes les unes aux autres. Une boucle en continu, qui ne finit jamais (cycle réincarnation, pèlerinage). Je revois l’anneau autour de mon cou. On a tous un anneau. Anneau de protection. On a tous un anneau invisible ...qui nous relie les uns aux autres. (à quoi sert-il ?). C’est l’empreinte divine… Je perçois : l’or, la transformation, la transmutation, l’alchimie. Cela dépend de la magie que nous avons en nous. Cet anneau est initialement en or, il peut briller ou ternir en fonction de la magie, sa magie que l’on active ou non. On a tous le pouvoir de la magie. Mais selon que l’on s’en serve ou pas, ou ce que l’on s’est choisi ou non, sa brillance, son pouvoir varie. Mon père m’enlève mon anneau, mais il revient. Nous l’avons tous et nous devrions tous pouvoir le transformer en or. Car nous sommes tous doté de cette empreinte divine.
Je vois : les cartes formant un conseil. En Cercle. En « anneau ». Les planètes, rondes, pourvues d’anneaux. Le serpent formant un anneau, le huit (deux anneaux), un vortex, le plexus solaire, le nombril…. L’anneau est dans chaque élément. Mon père me montre un anneau dans mon oreille droite. Je n’arrive pas à comprendre. Il me répond que c’est parce que je n’ai pas envie de comprendre, mais ce n’est pas grave, ça viendra, patience, je me mets encore le voile. Puis il me fait signe de retourner sur la planète Terre. Je me retrouve dans cette même forêt où j’étais bébé, mais en adulte, avec un disque d’or sur mon oreille droite. Tel une insigne. Je vois le bâton laissé par le Chef au sol. Je le récupère. Et me retrouve devant un village, un nouveau village reconstruit, au même endroit que celui qui avait été détruit précédemment. Ce dernier est entouré d’une lumière blanche, d’un halo, d’une aura blanche. Les villageois sont en mouvement, vivent leur quotidien. Je ne me sens pas de les protéger. Toutefois ce n’est pas ce que l’on me demande. Je rejoins alors le groupe et je m’y sens bien. Je prends ma place. Chacun a sa place. Nous sommes tous là pour nous entraider, nous sommes tous à égalité. Un anneau blanc protège le village. Tout le monde porte un anneau. Je croise le jaguar noir, il part en me faisant un clin d’œil. Cet endroit est apaisant. Je me sens bien là. C’est harmonieux, chacun participe au bon fonctionnement de la vie du village. Vie faite de rituels. Je vois les préparatifs d’une cérémonie : maquillage avec de la poudre, incantations, etc. Le disque d’or à mon oreille droite me permet de percevoir les sons provenant de l’extérieur. 
J’entends le terme de « perception auditive ». Je ne suis plus dans le village d’Amazonie. Je suis revenue en France. En milieu médical. J’ai l’impression que l’on me fait des tests auditifs. J’ai comme une spirale dans l’oreille droite. Je n’ai plus d’images (cela me perturbe). Mon père me dit d’écouter. J’essaie. C’est dur. Non, je n’entends rien. Je dois me concentrer. Je n’ai vraiment plus d’images, ça me perturbe. La séance se finit. 
La boucle est bouclée. 
Après la séance : C’est la première fois que je me visualise en garçon dans un rêve éveillé. Cette partie yang (action, force) dont j’ai souvent l’impression qu’elle me manque ici. D’ailleurs, dans cette séance, je me sentais à la fois « spectatrice » (moi en état de conscience éveillé) et « acteur » (les pérégrinations de ce garçon, de la naissance à l’âge adulte). Avec des ressentis respectifs différents : la femme (spectatrice) apeurée et triste … devant ce garçon (acteur) seul, armé et pourtant très serein, droit et confiant.  J’ai pleuré durant la séance, mais pas le jeune homme du rêve éveillé. 
L’anneau « symbolise » probablement que nous sommes tous en lien les uns aux autres, nous avons une identité commune (l’empreinte divine). Nous ne pouvons juger les aspects inverses aux nôtres. Tout n’est que perception et a sa part  de « noblesse » (même la violence).  Tout a un sens et a son importance. 
Le garçon est toujours resté serein : seul devant le village indien, dans l’épicerie hindoue, dans une tribu guerrière berbère, de nouveau dans le village d’Amazonie, en communauté … A chaque fois, il était à sa place. Peu importe l’endroit et le contexte. Il était dans la réalisation de soi… au milieu d’autres âmes. A chaque fois il est porté (jaguar, condor), ou guidé (boussole, soleil) vers un groupe… et c‘est là qu’il s’accomplit (comme une évidence, il prend une place). Seul il se sent perdu et ne sait où aller. Cela raisonne en moi. Je suis très solitaire (par manque de confiance en moi, peur d’aller vers les autres). Parfois cela me convient, mais d’autres fois cela me pèse. J’ai le ressenti suivant (en écrivant cette séance) : l’importance ou la nécessite peut-être de me mettre dans un groupe, ce qui va activer ma partie yang, me donner de la force et peut-être me « sauver » (« sauver » dans le sens se réaliser). Il me reste à trouver dans quel domaine et … oser. 
La notion de « cycle » apparaît souvent  Dans ce rêve, ainsi que les précédents (mort du chef, bébé garçon, la boucle, le feu qui laisse place au renouveau, les cartes de Tarot, annonciatrices « d’un aspect » du Temps dans notre pèlerinage).  Est-ce lié au fait que je suis enceinte ? Mon corps est en transformation, mon regard et mes perceptions également (« voir au–delà de la fumée »). Mon devenir, avec l’arrivée de mon enfant, laisse également supposer de nouvelles perspectives... La Vie est mouvement. Un mouvement perpétuel … notion que l’on me répète souvent (du moins je ressens ainsi), moi, qui suis longtemps restée figée sur mon passé
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